Une escapade Corse en février

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L’île montagne, au cœur de la Méditerranée est la destination parfaite pour une escapade en février. Vous y trouverez une gastronomie unique avec un terroir local de qualité et reconnu, des sites naturels protégés et inscrits dans le patrimoine de notre planète, une histoire riche qui a influencé le pourtour méditerranéen et le vieux continent ainsi qu’une culture et de nombreuses pratiques ancestrales encore bien vivantes. Vous y trouverez également toutes sortes de paysages, allant de la plage de sable blanc aux sommets enneigés, du petit village de montagne à celui de pêcheurs sur le bord de mer etc. Vous l’aurez compris, la Corse a tout pour plaire, et cet article est là, non pas pour vous en convaincre, mais bien pour vous rappeler tout ce qui vous y attend. Alors voici un programme pour passer de courtes vacances corses, et ce en 3 jours top chrono !

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Votre voyage commence à bord

Et ça ne pourrait pas être plus vrai tant une nuit en bateau est une expérience unique, et particulièrement chez CORSICA linea où tout est fait pour que vous passiez une traversée des plus agréables. Après tout vous allez passer toute une nuit à voguer au gré de l’eau sur la mer Méditerranée en direction d’une île. Cette fameuse île montagne qui ne laisse personne indifférent, et ce ne sont pas les penseurs des lumières, les scientifiques de tous temps, les érudits ou encore les alpinistes du monde entier qui vous diront le contraire. La Corse est unique en son genre et nous aimons vous en donner le meilleur aperçu alors que vous n’avez pas encore posé un seul pied sur l’île. Nos restaurants à bord en sont le parfait exemple avec une carte de saison imaginée par un chef étoilé local. Ce sont des dizaines de saveurs et goûts du terroir local qui vous y attendent pour un voyage culinaire hors norme. Une fois rassasiés il est temps de vous diriger vers vos cabines respectives pour une nuit confortable bercés par la brise marine sur la mer méditerranée.

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Cap-Corse et Nord authentique

Bastia, ville d’art et d’histoire

Une bonne journée se commence tôt par un bon petit-déjeuner et un superbe lever de soleil. Et vous ne serez pas déçus en arrivant aux aurores en vue de la plus génoise des villes corses, Bastia, avec son vieux port et sa citadelle d’où régnaient les gouverneurs génois de l’époque. Le spectacle qui s’offre alors à vous en vaut la chandelle, la ville aux toits de lauze du Cap-Corse et aux bâtiments colorés est baignée d’une douce et chaude lumière. En vous retournant vous pouvez apercevoir une partie des îles de l’archipel Toscan de la mer Tyrrhénienne d’où le soleil semble se lever : l’île d’Elbe juste en face avec son inséparable petite sœur Pianosa, Capraia au Nord Est et enfin Montecristo au Sud-Est la plus plate de la famille. Quel panorama grandiose alors que vous n’avez pas encore mis un pied sur le sol insulaire, non ?

Il est l’heure de vous diriger vers votre premier stop de cette escapade corse qui s’annonce très intéressante. Pour y arriver vous passez devant la Place Saint Nicolas, qui tire son nom d’une ancienne chapelle de la région Bastiaise et du saint patron qui distribue cadeaux et friandises aux enfants sages, mais aussi du charbon à ceux qui ne l’ont pas été. La place Saint Nicolas qui accueille une statue de l’empereur Napoléon 1er tournée vers la mer est d’ailleurs l’une des plus grandes de France. Elle est bordée d’un côté par le port de Commerce et la mer et de l’autre par les plus vieux immeubles de la ville qui remontent à une époque où la plage n’était qu’à quelques mètres de la place. Vous pouvez emprunter l’artère principale de la ville, le Boulevard Paoli qui tire son nom du père de la patrie « U babbu di a Patria » en Corse, Pasquale Paoli, penseur des lumières qui aura marqué l’histoire bien au-delà des seules frontières insulaires (nous vous invitons d’ailleurs à vous renseigner sur cet illustre personnage pour comprendre son empreinte sur l’île toujours aussi présente de nos jours). Après une petite marche dans les ruelles colorées de la ville vous apercevez un grand bâtiment et une imposante porte ornée d’un blason avec une Tour, l’emblème de la ville de Bastia.

Vous êtes arrivés à destination, devant vous se dresse fièrement la porte Louis XVI qui fut restructurée et embellie sous le règne de ce dernier. Après l’avoir passée vous pénétrez véritablement dans la citadelle et sur une placette pavée au loin s’étend la mer et le reste de la ville en contrebas et sur votre gauche un singulier bâtiment aux teintes orangées, l’ancien bastion génois de Bastia. Vous pouvez flâner dans les ruelles de la citadelle, de nombreux points de vue sur la ville, le reste de l’île et la mer s’offrent alors à vous. Prochaine étape : le musée de la ville de Bastia. Dans un bâtiment  habilement rénové, qui mêle architecture historique et modernité, à même la roche, le musée vous ouvre ses portes. A l’intérieur vous y trouvez une riche collection sur la Corse et la ville de Bastia, son histoire, son architecture, son développement, la période génoise et italienne puis française, des tableaux de plusieurs époques, des œuvres d’arts, des costumes … Bref tout ce qu’il faut voir, savoir et connaître pour comprendre comment Bastia est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, une expérience palpitante et au combien intéressante !

Pour rester dans cette parenthèse historique, culturelle et surtout religieuse (la Corse a longtemps été et est toujours une terre chrétienne « a Corsica terra Christiana » en Corse) saviez-vous que la ville regorge d’églises baroques toutes plus belles les unes que les autres ? Vous pouvez en trouver quatre dans le seul centre-ville (trois dans la vieille ville ou « Terra Vecchia ») et une près du port de Commerce lors de votre arrivée. Un passage obligatoire pour qui veut visiter le chef-lieu de la Haute-Corse.

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Bord de mer, vignes et falaises granitiques

Pour vous restaurer le midi deux options s’offrent à vous : rester sur Bastia et déjeuner dans l’un des nombreux restaurants typiques de la Citadelle et du Vieux-Port (ce ne sont pas les choix qui manquent !) ou décider de faire directement route vers votre seconde étape de la journée : la vallée du Nebbiu et Saint-Florent. Pour y arriver vous passez le col de Teghjime qui surplombe la région Bastiaise, autrement dit vous rejoignez la côte Ouest et basculez de l’autre côté de l’île. N’oubliez surtout pas de prendre un moment pour contempler le magnifique panorama qui s’offre à vous une fois sur les hauteurs de Bastia. Vous pouvez y apercevoir la ville toute petite en contrebas, le Cap Corse vers le Nord-Ouest et toute la plaine Orientale dont l’étang de Biguglia et celui de Diane avec ses fameuses huîtres. Avant de basculer de l’autre côté de la montagne arrêtez-vous quelques minutes au pied du canon noirci qui trône fièrement sur le côté de la route. Ce canon, depuis bien longtemps inactif, a fait partie du dispositif militaire lors de la libération de l’île durant la Seconde Guerre Mondiale par les maquisards corses, mais aussi les goumiers marocains et les troupes coloniales. Ce qui fait de la Corse le premier territoire français à être libéré, et non la Provence comme les livres d’histoire aiment à le rappeler. Un vestige des efforts héroïques d’une poignée d’hommes et de leurs exploits pour libérer une terre.

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Nonza entre gris sombre et bleu turquoise

Passé cette parenthèse historique vous pouvez désormais profiter de la vue splendide sur la vallée du Nebbiu qui s’offre devant vous avec plusieurs petits villages perchés à flanc de collines, des dizaines de vignes et les falaises granitiques au blanc intense qui plongent dans la mer. L’après-midi sera consacrée à la visite de la commune de Saint-Florent et à la flânerie dans ses ruelles, ses bars et ses magasins et bien évidemment son vieux port. Profitez du calme, l’été Saint-Florent est un port très vivant qui accueille une large clientèle, notamment fortunée, et tous les étés des yachts tous plus grands les uns que les autres s’y bousculent. Une chance que vous y soyez en février, l’air est frais, les rayons du soleil sont doux et chauds, juste ce qu’il faut pour profiter d’une journée ensoleillée en bord de mer. Une fois que vous avez tout vu et tout goûté à Saint-Florent il est temps de reprendre la route, cette fois-ci direction le Cap Corse au Nord toujours sur la côte Ouest. La route, après avoir traversé l’arrière-pays et notamment le village de Patrimonio longe le bord de mer et bientôt elle serpente à flanc de falaise en surplombant la mer turquoise en contrebas, un panorama à couper le souffle pour qui n’est pas habitué on en convient.

Après une petite demi-heure vous arrivez en vue d’un petit village accroché sur une colline surplombant la mer, digne d’une carte postale. Vous êtes arrivés à destination, le charmant village historique de Nonza (classé parmi les villages préférés des Français en 2016) s’offre à vous. Remarquez comme le village s’est construit tout autour de la colline avec de nombreuses terrasses cultivées à flanc de colline. Certaines maisons, légèrement excentrées, toisent directement la mer en contrebas, quelle vue ! N’hésitez pas à flâner dans le village, à explorer chaque ruelle et à emprunter les sentiers qui descendent vers le rivage et se perdent sous les figuiers. Prenez également des dizaines de photos (aussi bien mentales qu’au moyen de votre appareil photo), de cet endroit unique en Corse qui chaque année attire les foules. Vous avez de la chance nous sommes en Février et les curieux ne se bousculent pas trop, profitez-en ça ne durera pas ! En plus des ruelles étroites et de la vue grandiose une toute petite église à l’intérieur très colorée à proximité du centre du village se présente à vous, n’hésitez pas à la visiter elle vaut le détour.

Votre regard se tourne à présent vers le haut du village et là, entre les nombreux toits en lauze un édifice se démarque clairement, vous semblez reconnaître une tour. Alors, ni une ni deux vous prenez la direction de ce curieux édifice à la pierre sombre qui trône fièrement au-dessus du village. Avant de gravir les dernières marches qui vous y mènent, bifurquez légèrement et allez admirer le bar-restaurant en vieilles pierres construit intégralement à flanc de falaise qui offre un panorama à couper le souffle (attention à ceux qui ont le vertige).

Vous pouvez désormais vous diriger vers la tour Paoline de Nonza, véritable joyau de pierre et de schiste de la région. Contrairement à l’important réseau de tours « génoises » (Le Royaume Génois en étant le commanditaire), cette tour, construite en 1757 fut érigée sur ordre de Pasquale Paoli (encore lui ?) pour défendre l’entrée du golfe de Saint-Florent des invasions barbaresques et des puissances méditerranéennes. Elle se démarque par ses matériaux mais également par sa forme carrée très peu répandue chez ses cousines génoises. En plus de cet intéressant édifice un autre joyau s’offre à vous en contrebas : la célèbre plage de sable noir (ou gris) de Nonza (qui fait partie de notre top 10 des plus belles plages de Corse) dont les photos envahissent les réseaux sociaux, les journaux, les cartes postales et les sites de voyage. Là le gris pâle de la plage contraste avec le bleu intense de l’eau et le vert profond du maquis qui l’entoure, une vision qui ne laisse personne de marbre. Remarquez les dizaines de formes blanches qui parcourent la plage de long en large, là un cœur, ici une corse, là des initiales … Vous ne rêvez pas ce sont bien des dizaines et dizaines de messages laissés là par des visiteurs et dont l’écriture se fait au moyen de galets clairs ramassés sur le rivage. A vous, si le cœur vous en dit, de poser votre pierre à l’édifice et laisser votre marque sur l’une des plages les plus emblématiques de l’île et de l’hexagone sans aucun doute. Vos galets déposés sur le sable il est maintenant temps de reprendre la route et rejoindre votre lieu de résidence pour le soir.

Plusieurs choix s’offrent à vous : si vous désirez retourner sur la côte Est vous pouvez séjourner à Bastia ou un peu plus loin dans le Cap à Miomo, Erbalonga ou encore Brando et Macinaggio, tous de très beaux villages de pêcheurs, en bord de mer bien sûr. Par contre si vous voulez rester sur la côte Ouest il faudra se tourner vers les charmants villages de Canari, Centuri les pieds dans l’eau ou encore Barcaggio tout en haut du cap Corse. Si vous choisissez Bastia les animations seront plus nombreuses tout comme l’offre culturelle sera plus variée et présente. Nous vous laissons le choix pour cette partie du séjour, sachez cependant qu’il faudra reprendre la route le lendemain, direction le Sud de l’île !

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On dirait l’extrême sud, le temps dure longtemps …

Les aficionados auront reconnu les paroles du chanteur français Nino Ferrer et sa célèbre chanson sur le Sud. Si les paroles concernent le Sud de la France, aujourd’hui de votre côté vous allez explorer l’extrême Sud de la Corse qui n’a rien à envier aux autres parties de l’île, après tout toutes les sous régions de Corse sont magnifiques, pourquoi choisir ? Si vous avez fait le choix de dormir sur la région Bastiaise vous pouvez rejoindre l’extrême Sud et Porto-Vecchio en 2h et demi, un peu plus si vous avez fait le choix de dormir dans le cap. Mais les paysages grandioses rencontrés lors du trajet vous feront vite oublier le temps passé dans la voiture. Pour descendre dans le sud vous devez emprunter la route qui traverse la plaine orientale et longe le bord de mer, vous traversez notamment la commune de Furiani et le stade de l’emblématique club de ballon rond insulaire aux couleurs bleues, Biguglia qui fut un temps capitale de la Corse, Aleria avec ses vestiges romains, ou encore Solenzara et sa célèbre base militaire qui accueille chaque année les entraînements de nombreuses forces armées du monde entier et de l’OTAN. La route par intermittence s’enfonce légèrement dans les terres puis continue à serpenter le long du bord de mer pour offrir toujours plus de paysages et de points de vue splendides. N’hésitez pas à vous arrêter pour en profiter et prendre des photos.

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La cité saline

Votre premier stop de cette seconde journée se dessine au loin : la commune de Porto-Vecchio ou « la cité du sel » et sa vieille ville tout à fait charmante. Prenez le temps de vous y arrêter cela vaut le coup ! Troisième ville la plus peuplée de l’île après Ajaccio et Bastia, et principale station balnéaire elle est prise d’assaut chaque été par des milliers de touristes dont une partie très fortunée, un haut-lieu méditerranéen de la jet set du monde entier ! Encore une fois vous avez de la chance, les premiers mois de l’année sont très peu plébiscités vous allez donc pouvoir vous y promener tranquillement sans craindre les foules. Prenez le temps de déambuler dans la vieille ville au charme indéniable, d’admirer les bastions génois qui surplombent la cité et qui autrefois permettaient de protéger la baie.

Une fois la vieille ville explorée vous pouvez vous tourner vers les marais salants, seuls exemplaires insulaires qui produisaient à l’époque près de 1000 tonnes de sel par an ! Il temps maintenant de quitter la cité du sel et de découvrir deux véritables trésors et nous n’exagérons pas ! Premier stop : la célébrissime plage de Palombaggia (qui fait bien évidemment partie de notre fameux top 10) à quelques minutes de Porto-Vecchio. Élue plus belle plage de France par un certain site d’avis en ligne en 2019, elle fait elle aussi partie des plages les plus emblématiques de l’île et de l’hexagone. Prenez le temps de marcher sur le sable blanc, de profiter du décor grandiose qui vous entoure et pourquoi pas de tremper un pied ou deux pour les plus téméraires … Il a longtemps trôné fièrement, surplombant plage et rochers, le pin de la rotonde ou pin Tamaricciu n’est plus, seul subsiste une partie de son tronc de moins de deux mètres. Présent sur toutes les cartes postales l’emblématique pin, véritable symbole dans la région, a vécu ses derniers instants. Mais n’ayez crainte un projet du Conservatoire du Littoral et de la mairie de la commune est en cours pour l’honorer comme il se doit et le mettre en valeur (plaque explicative, anneaux visibles pour calculer l’âge de l’arbre, voir même replanter un nouveau pin).

Une fois que vous avez suffisamment admiré l’endroit vous pouvez reprendre la route (seulement quelques minutes) pour profiter d’un lieu tout autant emblématique, la célèbre baie de Santa Giulia avec sa plage iconique et son célèbre ponton. En Corse, et particulièrement pendant cette escapade, tout est propice à la détente, à l’apaisement et à l’hédonisme. Alors profitez de ce moment si spécial, sentez comme les fins grains de sables coulent entre vos orteils, comme les odeurs du maquis et de mer emplissent vos narines, un petit goût de paradis non ? Expirez, inspirez, profitez de chaque instant avant de reprendre la route pour votre prochaine destination toute aussi unique.  

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La ville sur la falaise

Commune française la plus méridionale de France (et oui après c’est l’Italie !), la ville de Bonifacio porte bien son surnom. A mesure que vous en approchez sa silhouette si particulière se dessine perchée sur de hautes falaises calcaires qui finissent dans la mer. Fondée par Boniface II de Toscane dont elle a hérité du nom, la ville prend vraiment son essor sous la domination Génoise qui lui impose la construction de bâtiments militaires importants, du système de défense et de remparts qui ceignent la cité, et enfin de son emblématique citadelle. La ville est établie sur un cap de calcaire de près de 2 kilomètres de longueur, véritable veine de cette roche peu présente en Corse à la différence du granit qui compose la majorité du sol de l’île. Longtemps port de commerce fructueux la ville a été l’objet de nombreux conflits entre Gênes et Pise qui se disputaient cette place forte portuaire sans égal en Corse. Durant son histoire elle passera de nombreuses fois aux mains des conquérants méditerranéens : Turcs, Français, Génois, Pisans etc. Pendant la Seconde Guerre Mondiale de nombreux casemates, abris et systèmes de défense vont fleurir sur les côtes corses en vue d’une invasion par la mer des forces de l’axe. Si une majorité de ces constructions n’a pas été épargnée par le temps vous aurez l’occasion d’en apercevoir plusieurs lors de votre séjour et notamment aux abords de Bonifacio, ouvrez l’œil !

Une fois arrivés au centre de la ville promenez-vous sur les quais du port de plaisance pour profiter de la brise marine et de ce lieu exceptionnel. Puis dirigez-vous vers la vielle-ville et la citadelle qui vous toisent du haut de la falaise. Deux options s’offrent alors à vous : garer votre voiture sur le parking au bout du cap et de la vieille ville puis retourner dans le centre à pied, ou bien garer votre véhicule près du port et entreprendre l’ascension à pied. Pour les plus téméraires la seconde option permet d’emprunter un réseau d’escaliers à même la falaise qui serpentent pour atteindre le sommet. En plus de faire de l’exercice vous profiterez de points de vue exceptionnels sur le port, la citadelle et les alentours. Quel que soit l’itinéraire choisi vous vous trouvez maintenant au cœur de la vieille ville, du haut de ces bâtiments de quelques étages à l’architecture génoise et toscane ce sont plusieurs siècles d’histoire qui vous contemplent. Les choses à visiter dans la vieille ville de Bonifacio ne manquent pas et vous aurez tout le temps de flâner et de voguer de site en site, à pied pour votre plus grand plaisir.

Les must do :

  • La montée Saint Roch qui part de la citadelle et serpente sur la falaise en direction du Sud-Ouest et qui vous amènera sur de nombreux points de vue extraordinaires sur toute la région et surtout la Sardaigne à quelques kilomètres de là plus au Sud.
  • Le grain de sable, « U Diu Grossu » ou « le gros doigt » en Corse : ne vous fiez pas à son nom puisque ce n’est autre qu’un énorme rocher de granit, ou « stack » (plus communément appelé éperon d’érosion marine) dressé légèrement à l’écart de la falaise dans l’eau, qui semble sortir directement des fond marins. Véritable attraction bonifacienne vous aurez tout le loisir de l’apercevoir et le prendre en photo depuis les  nombreux points de vue durant votre exploration de la cité des falaises.
  • L’escalier du Roy D’aragon, bien qu’il semble fort possible qu’il ne soit pas accessible lors de votre visite, l’escalier est l’étape obligatoire lors d’un passage à Bonifacio. Taillé à même la roche l’escalier fut construit, selon la légende, en une seule nuit par les troupes du Roy qui assiégeaient la ville aux mains des génois. Selon toute vraisemblance sa construction aurait été étalée sur une durée bien plus longue par des moines franciscains pour accéder à la seule source d’eau potable de la ville. La source, située dans une grotte de granit en contrebas et au ras de l’eau est aujourd’hui interdite aux visites mais on peut imaginer sans mal les efforts qu’il fallait alors faire pour simplement puiser de l’eau.
  • Le cimetière marin ou « Campu Santu » en Corse. Réputé comme l’un des plus beaux cimetière méditerranéens, il fait face à la mer avec ses centaines de tombeaux et tombes colorées des familles bonifaciennes. La visite du cimetière est toujours une expérience singulière, hors du temps et de tout, bien loin de l’agitation de la ville et ce  quelle que soit la saison. Prenez le temps de flâner entre les sépultures, avec le plus grand respect et la plus grande discrétion bien évidemment. N’oubliez pas de passer près du carré dédié aux légionnaires français du 2eREP morts pour la France et le superbe monument aux morts. Vous y trouverez également les tombes de soldats américains non identifiés, quand on vous dit que c’est un moment solennel et particulier …
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Sartène, la plus Corse des villes Corses

Il vous reste de nombreuses choses à faire à Bonifacio mais nous ne voulons pas vous gâcher la surprise et vous laissons donc le plaisir de les découvrir par vous-mêmes. Une fois cette escapade hors du temps terminée il est temps de reprendre la route pour rentrer sur la région Ajaccienne. Lors de votre trajet vous allez passer devant Propriano une petite station balnéaire Corse bien connue, mais aussi l’imposant village de Sartène, à même la roche avec ses maisons aux vieilles pierres si caractéristiques. Si vous avez un moment n’hésitez pas à vous y arrêter tant l’ambiance y est unique. C’est ici que l’on célèbre la fameuse procession du Catenacciu, la plus ancienne des traditions corses. Bien que la pratique se soit étendue à de nombreux lieux de l’île, le Catenacciu le plus ancien,  le plus authentique et plus spectaculaire se déroule bien à Sartène. Imaginez le soir du Vendredi Saint une large procession dans tout le village avec à sa tête une confrérie aux visages masqués ainsi qu’un homme vêtu d’une roche blanche et d’une cagoule rouge qui porte sur ses seules épaules une énorme croix pesant près de 40 kilos. La procession symbolise la montée du  Christ au calvaire. L’identité de l’individu sous la cagoule rouge du grand pénitent est gardée secrète pour toute la ville et les spectateurs, seul le curé la connaît. Ce n'est pas étonnant quand l’on sait qu’en effectuant ce calvaire le grand pénitent cherche à expier ses pêchés. Il faut parfois attendre plusieurs années avant d’être désigné grand pénitent tant la liste d’attente est longue.

Berceau de Napoléon et roches rouges

Une fois votre parenthèse Sartenaise terminée vous pouvez reprendre la route pour la région Ajaccienne et la cité Impériale. La meilleure idée est d’y passer la nuit et de découvrir le lendemain tout ce que la ville natale de l’empereur Napoléon 1er a à offrir. Pour le programme de cette dernière journée avant de reprendre la mer nous vous laissons quartier libre afin que vous puissiez découvrir par vous-mêmes toutes les richesses du Sud de la Corse. Cependant nos conseils sur la ville d’Ajaccio se tourneraient vers la grotte de Napoléon et sa maison natale, la presqu’île des sanguinaires et la tour de la Paratta à l’extrémité Sud-Est de la baie. Si vous n’avez pas peur de faire encore un peu de route les calanches de Piana inscrites au patrimoine Mondial de l’UNESCO sont un lieu extraordinaire où les roches rouges se mêlent au bleu profond de la mer et au vert du maquis, une étape incontournable pour une escapade en Corse. N'oubliez pas de faire un crochet par la marine et le golfe de Porto, véritable petit coin de paradis aux couleurs étonnantes.

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Voilà votre court séjour sur l’île Montagne touche à sa fin, vous embarquez à bord de notre navire pour voguer en direction de la cité phocéenne point final de votre escapade. Vous repartez la tête emplie de souvenirs, de photos, de lieux insolites et extraordinaires, d’odeurs, de couleurs et de sons, nul doute que vous reviendrez bientôt sur cette petite île si particulière en méditerranée. Bon voyage et à bientôt !

 

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